Par-delà le bien et le mal

mardi, mars 06, 2007

Guérir c'est périr

La réaction des gens face une forme d'asocialité ou de différence est assez étrange. Lorsque vous n'êtes pas comme l'un d'eux ou pas comme ce qu'ils considèrent être « dans un état normal », ils vous considèrent comme souffrant et vous invitent à trouver des remèdes pour guérir…

Guérir ?
Encore faut-il le vouloir… Mais guérir ça veut dire quoi ?
Guérir c'est un modèle qui veut dire devenir « comme les autres qui sont considéré comme saint ». Guérir est donc une forme de standardisation. Pourquoi devrions nous donc guérir ? Pourquoi chercher à perdre tout ce qui est « nous ». Au contraire, cultivons nos bleus à l'âme et nos maladies mentales... développent les ! La richesse humaine est là ! Elle n'est certainement pas dans une standardisation stérile. Les plus grand artistes, poètes ou philosophes ont tous un moment donné été pris ou considéré comme « fous ». Parce qu'ils créaient, divergeaient, innovaient … ! La création a besoin d'imagination, de richesse d'âme et d'esprit. Si cela s'apparente à de la folie, c'est que la folie doit être cultivée !

Notre société, basée sur la starification, nous montre des modèles érigés en idoles, et nous pousse à leur ressembler. Quel intérêt ? Quel intérêt à être le reflet de ce qui existe déjà ?

La standardisation, tout comme la « modélisation » est à l'opposé de notion d'humanité. Vivons nous vraiment mieux en ressemblant aux autres ? C'est plus facile ; c'est plus rassurant… certes… mais quel intérêt ? La copie ne vaut jamais l'original et n'apporte rien. Ce qui est facile a-t-il la moindre saveur ? Nos vies ont-elles de la saveur ? Si elle n'en ont pas (ou pas suffisamment) c'est peut être que nous avons oublier de suivre notre propre chemin, défricher notre propre sentier, découvrir notre propre terrain… et en faire bénéficier les autres, non pas comme un modèle, mais comme un exemple…

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