Par-delà le bien et le mal

mardi, novembre 28, 2006

Dense Brouillard

Dense brouillard ce matin…
J'ai toujours aimé le brouillard...
Il me donne une impression de lointain,
Comme si tout ceci n'était qu'un canular.

Ce vague et beau nuage m'accompagne,
Il me rappel les éphémères bras de Morphée
Sur cette route, il est la plus belle des compagnes,
Tel un majestueux écrin de beauté.

Le bout du chemin met un terme à ma navigation,
Le gris bâtiment me reçoit sans la moindre émotion
Une fois traversé le seuil de cette morne habitation
Je vais maintenant avoir affaire à son agitation.

Il y'a les heureux et les malheureux du jour,
Mais aucun ne propose quelque nouveau discours…
Pas plus d'imagination que des poules dans une bassecour,
Je les évite tous d'un long et dédaigneux détour.

J'ai hâte d'arriver à mon bocal, comme un poisson,
Retrouver mon refuge à l'abri de la pression…

Un tour sur les messageries, à la recherche de sensations
Déperdition, dispersion, déception … personne à l'horizon…

Un détour par les autoroutes de l'information,
Pour une évaluation des dernières situations…
De secrets d'états, en mensonges de prélats…
Seul compte le résultat… et son triste constat.

Finalement je regarde par la fenêtre…
Dehors, mon doux voile est toujours là,
J'ai l'impression qu'il vient à ma rencontre
Prendre mon esprit dans ses bras… et m'emmener au-delà…

Soies le bienvenu, mon tendre brouillard,
En avant vers l'inconnu… avec les huards !